Quand le coaching aide à la prise de décision

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Quand le coaching aide à la prise de décision

 

Chaque jour, nous prenons des milliers de décisions. Certaines sont plus impliquantes que d’autres. Certaines ont des conséquences plus lourdes que d’autres. Or, il est impossible de savoir à l’avance si nous prenons une bonne décision. Dans ces conditions, il n’est pas étonnant que la prise de décision soit un processus parfois long, stressant, voire douloureux.

 

En quoi le coaching professionnel peut-il ici être aidant ? Comment prenons-nous une décision ? Peut-on réellement aider quelqu’un à prendre une décision ? Autant de questions pour lesquelles nous essayerons d’amener des éléments de réponse dans cet article.

 

 

Prendre une décision, une épreuve intimement personnelle

 

Qu’est-ce qu’une prise de décision ?

 

« Choisir, c’est renoncer », écrit André Gidre

 

En effet, décider revient à faire un choix entre plusieurs options possibles. C’est tenter d’anticiper la solution qui nous serait la plus favorable. Nous faisons ici un jugement de valeur.

 

Il s’agit bien de faire un jugement de valeur puisqu’une prise de décision revient à classifier plusieurs solutions entre celles qui seraient « bonnes », « mauvaises », « meilleures », etc. Et nous parlons bien d’ « anticiper », car nul ne peut être certain des conséquences de ses choix. Autrement dit, il est impossible de savoir à l’avance si une décision est bonne ou mauvaise.

 

prendre une décision

 

En apparence, une prise de décision comprend les étapes suivantes :

  • Définir un objet : ce sur quoi nous allons porter notre attention ;
  • Rechercher des informations : se renseigner, demander des avis, etc. ;
  • Comparer les informations : rechercher les avantages, les inconvénients, s’interroger sur ses préférences ;
  • Élaborer plusieurs scénarios : se projeter, envisager plusieurs hypothèses ;
  • Faire un tri : sélectionner, choisir, renoncer.

 

Mais cette énumération d’étapes occulte une partie de la prise de décision, certes invisible, mais tout aussi déterminante.

 

 

Comment se passe le processus décisionnel ?

 

Une prise de décision peut s’apparenter à un pari. Nous tâchons de prédire quelles seront les conséquences possibles de nos choix, et quelles seront nos préférences.

 

Or, comme le démontre Herbert SIMON, nos décisions sont loin d’être prises de manière rationnelle. Il est en effet impossible pour l’être humain de considérer la somme des informations nécessaires et de toutes les traiter de manière objective. Cette situation est d’ailleurs à l’origine de biais cognitifs. Nous n’avons ni le temps ni les capacités de prendre des décisions en nous appuyant sur notre seule raison.

 

De ce fait, pour nous aider dans ce processus décisionnel, nous faisons inconsciemment appel à nos émotions.

 

 

En 1994, le neurologue Antonio Damasio démontre que les personnes se trouvant dans l’incapacité de ressentir des émotions suite à un accident cérébral deviennent alors incapables de raisonner et par conséquent, de prendre des décisions. Les émotions occuperaient donc une place centrale dans tous processus décisionnels.

 

Nos émotions s’inscrivent comme des « marqueurs somatiques ». En effet, chaque expérience est associée à un ensemble d’émotions, c’est ce qu’on appelle le marquage somatique. Lorsque nous vivons, ou nous remémorons une scène qui nous apparaît inconsciemment comme proche d’une situation passée, ces « marqueurs » sont automatiquement réactivés.

 

coaching décision

 

Autrement dit, la mémoire de l’expérience passée suscite en nous des sensations particulières et ce sont ces sensations qui nous servent de guides. Si ces sensations sont plaisantes, l’option est conservée, si elles sont désagréables, l’option est exclue du processus décisionnel. Ce sont également elles qui sont à l’origine de certains ressentis physiques (exemple : la boule au ventre, ou une « impression désagréable »).

 

Ainsi, lors d’une prise de décision, les émotions interviennent de deux façons. Dans un premier temps, nous élaborons plusieurs scénarios possibles, puis nos émotions nous permettent de prédire les conséquences de ces scénarios, en nous appuyant sur nos expériences passées. Dans un second temps, nos émotions nous permettent de jauger du bien fondé de notre choix (notamment grâce aux messages somatiques).

 

Dans la continuité, les résultats de travaux en neuroscience ont démontré que l’amygdale était activée lors d’une prise de décision. Or, l’amygdale est la zone de notre cerveau au sein de laquelle siègent nos émotions primitives telles que la peur et l’anxiété.

 

En résumé, une prise de décision est avant tout un phénomène subjectif. La « bonne » décision d’un point de vue rationnel n’existe pas. Une bonne décision est simplement celle qui nous convient le mieux. Autrement dit, celle qui serait la plus alignée avec nos ressentis.

 

Dans la mesure où la notion de « bonne » décision est nécessairement personnelle, cela explique pourquoi personne ne peut décider à notre place (pas même un coach professionnel). Cela explique également pourquoi nos prises de décisions sont parfois biaisées.

 

 

Pourquoi est-il si difficile de prendre une décision ?

 

faire un choix

 

Lorsque nos décisions sont biaisées

 

Souvenons-nous que la peur du rejet est une peur naturelle, liée à notre survie : l’être humain ne peut pas vivre sans relations. De ce fait, nous subissons à des degrés différents la pression du conformisme. Cette pression peut avoir pour autre conséquence de nous « éloigner » de nos émotions.

 

Plusieurs phénomènes peuvent alors se produire empêchant nos ressentis (notre intuition) de jouer leur rôle de « gouvernail » lors d’une prise de décision :

 

  • Ne pas être en mesure de comprendre ses émotions: nous ne sommes pas habitués à accueillir et décoder nos émotions. Bien au contraire, elles sont parfois vues comme une faiblesse. Nous cherchons à les maitriser, voir à les étouffer. Or, les émotions et ressentis sont porteurs de messages. À l’image d’Elliot, patient étudié par Antonio Damasio et sa femme, celui qui se trouve « déconnecté » de ses émotions n’est plus en mesure de prendre des décisions, quelles que soient par ailleurs ses aptitudes au raisonnement.

 

  • Manquer de recul : nous analysons nos expériences présentes en fonction de nos filtres appuyés en grande partie sur nos expériences passées. Ces expériences ont parfois donné lieu à des certitudes. Celles-ci peuvent nous rendre « sourds » à nos ressentis et émotions faussant ainsi la prise de décision. Exemple : Une personne peut avoir très mal vécu un changement et de ce fait préférer rester dans une situation qu’elle connaît, même insatisfaisante, plutôt que d’être confrontée à un nouveau changement. Elle devient insensible à ses signaux sensoriels lui indiquant la nécessité de changer.

 

  • S’autocensurer: Nous pouvons parfois être amenés à nier nos ressentis de peur de déplaire à notre entourage ou parce que leurs messages ne nous semblent pas raisonnables. C’est le cas par exemple, lorsque nous nions une vocation professionnelle de peur des risques qu’elle présente.

 

  • Les émotions « racket » : Nous appelons « émotions racket », celles qui nous poussent à adopter des décisions contraires à nos véritables souhaits. Exemple : culpabilité, peur de déplaire, honte…

 

peser le pour et le contre

 

Ainsi la peur de prendre une « mauvaise » décision est justifiée. Mais il serait plus juste ici de parler d’une décision prise pour de mauvaises raisons.

 

Nous comprenons aisément l’inquiétude, le stress, voire la surcharge cognitive pouvant précéder une prise de décision, surtout lorsque celle-ci est impliquante. Rechercher de l’aide auprès de son entourage apparaît alors comme une solution naturelle. Mais, peut-on réellement être aidé par son entourage lors d’une prise de décision ?

 

 

Peut-on réellement demander de l’aide pour prendre une décision ?

 

Nous l’avons vu, la prise de décision est un phénomène intimement personnel. Prendre une « bonne » décision c’est tenter de retenir l’option qui nous satisfera le plus. Or, une solution est perçue comme satisfaisante lorsqu’elle nous procure des résultats alignés à nos valeurs et à notre système de pensées, à un moment donné. Rappelons également que nous ne sommes pas toujours nous-mêmes conscients de nos croyances, valeurs et pensées. Dans ces conditions, qui peut percevoir cet ensemble neurocognitif et affectif complexe mieux que nous-mêmes ?

 

Nous avons également souligné le rôle de l’émotion lors d’une prise de décision. L’origine des émotions n’est pas encore définie. Selon Richard Lazarus, psychologue, elles dépendraient d’une combinaison motivation-intérêt-environnement. Les émotions pourraient également être perçues comme la confrontation de nos valeurs, croyances, expériences passées à l’origine de nos « besoins internes » avec la réalité extérieure. Quelle que soit l’explication retenue, une émotion est nécessairement quelque chose de personnel, ce qui rend tout processus décisionnel unique et individuel. Autrement dit, personne ne peut décider à notre place, car personne ne peut réellement imaginer ce qu’est notre place : le vécu, le système de pensées, les représentations, l’état émotionnel qui font la singularité d’une personne sont nécessairement différents d’un individu à l’autre.

 

Pour le sujet qui nous intéresse (le coaching comme outil d’aide à la décision), rappelons que cette forme d’accompagnement se veut non interventionniste. La mission du coach professionnel est d’aider le coaché à trouver ses propres solutions. Pour ce faire, le coach certifié doit s’efforcer de rester neutre, objectif et de ne pas donner son avis. Comment un coach personnel peut-il aider une personne à prendre une décision, sans l’influencer ?

 

 

« Je ne peux pas vous aider à choisir, mais je peux vous accompagner dans votre processus décisionnel »

 

coaching professionnel

 

Pourquoi avons-nous le sentiment d’avoir besoin d’aide lors d’une prise de décision ?

 

Selon François Délivré, coach professionnel et auteur, « la problématique d’une personne qui hésite à prendre une décision, c’est la confiance en soi : la personne a du mal soit à annoncer sa décision, soit à l’assumer. »

 

Nous serons plus mitigés sur la question. Certes, la peur d’échouer et donc une problématique de confiance en soi peut être un frein à la prise de décision. De même que le besoin d’être « validé » par une personne tierce ou conforté dans ses choix peut traduire un manque d’assurance. Cependant, décider présente toujours un risque. Il est donc naturel que cette tâche soit parfois difficile. Par ailleurs, plusieurs critères peuvent rendre le processus décisionnel plus ou moins difficile. Le manque d’information par exemple peut être une de ces barrières.

 

Il nous semble donc ici important de distinguer une difficulté constante à prendre des décisions qui traduit, en effet, un manque de confiance en soi et une saine hésitation avant un choix engageant. Preuve en est, de nombreux leaders font appel à un coach pour les accompagner dans leur processus décisionnel, sans que cela remette en cause leur leadership (voir notre article leadership et coaching de dirigeant).

 

De même, une prise de décision impliquante s’accompagne d’une charge émotionnelle importante. Or, s’il est vrai que nos émotions ont un rôle à jouer lors d’une prise de décision, cela ne veut pas dire que nos facultés de raisonnement ne soient pas également essentielles. Nous savons aujourd’hui qu’une charge émotionnelle importante altère nos facultés de discernement, de raisonnement et par conséquent nos facultés à prendre des décisions. Le coaching apparaît donc comme un moyen de mettre de la distance avec les faits de manière à en diminuer l’affect. C’est ainsi un moyen de clarifier ses pensées.

 

Il nous semble ici important de distinguer la délégation de son pouvoir de décision (je demande à quelqu’un de décider à ma place) et le fait de solliciter de l’aide dans son processus décisionnel.

 

 

Comment pouvons-nous être aidés dans notre processus décisionnel ?

 

aider à choisir

 

Pendant un coaching d’aide à la décision, le coach professionnel accompagne le coaché lors des étapes suivantes :

 

  • Identifier ses critères de choix

Toute prise de décision a pour finalité d’atteindre un objectif précis. Or, le choix retenu sera perçu comme satisfaisant par le coaché s’il répond à ses besoins internes, lesquels s’appuient sur ses valeurs et croyances. Le coach certifié accompagne donc le coaché dans un travail de réflexion autour de ses valeurs et dans la priorisation de ces valeurs.

 

Exemple : prenons le cas d’une personne qui hésite entre un poste de direction et la création d’une entreprise. Le choix ne porte pas uniquement sur ces deux options. Il s’agit de rechercher quels besoins internes la personne souhaite satisfaire à travers ces possibilités et quelles sont ses priorités.

 

  • Formuler des objectifs précis

« Un problème bien posé est un problème à moitié résolu » – Henri Poincaré

 

De même, aider le coaché à formuler de manière précise ses besoins est une étape importante du processus décisionnel.

 

Ainsi, dans notre exemple précédent, il ne s’agit peut-être pas de choisir entre un poste de direction et un projet entrepreneurial. Peut-être s’agit-il d’une réflexion autour d’un emploi procurant une certaine sécurité et une notoriété d’une part, d’un emploi permettant un sentiment de liberté et la possibilité d’innover d’autre part. Quelles sont les priorités du coaché ?

 

coaching leadership

 

  • Clarifier les informations à sa disposition

Trop ou trop peu d’informations peuvent nuire à la prise de décision du coaché. Soit, celui-ci se trouve submergé d’informations et n’arrive plus à faire un tri. Soit, à l’inverse, le manque d’informations l’empêche d’émettre des hypothèses sur les conséquences de ses choix. Le travail de coaching lui permet alors de prendre du recul par rapport à la situation. Cette prise de recul lui permet de voir les choses sous différents angles, prendre en considération des informations qu’il avait occultées et plus généralement mieux réfléchir.

 

  • Mieux anticiper les conséquences de ses choix

De nombreux biais cognitifs et émotionnels peuvent nuire à une prise de décision. Une large part du travail de coaching est de révéler ces biais, ces interférences. Le coaching permet également au coaché de concevoir des scénarios auxquels il n’avait pas pensé dans un premier temps.

 

  • Être soutenu lors de l’application d’une décision

Décider d’une option revient à renoncer à d’autres. Il n’est pas rare que des périodes de doutes surviennent après cette prise de décision. Par sa neutralité, sa bienveillance et son soutien inconditionnel, le coach aide le coaché à vivre au mieux les conséquences de ses choix.

 

 

Le travail de coaching permet de limiter les interférences à la prise de décision

 

La confiance en soi pour assumer ses choix

 

La confiance renvoie à un sentiment de sécurité. Elle porte ici sur la confiance en sa capacité à agir pour son bien. La confiance en soi est également étroitement liée au fait de s’accorder le droit à l’erreur.

 

confiance en soi

 

Il est naturel de manquer de confiance en soi dans des situations précises. Le problème se pose lorsque cet état est récurrent, voire permanent. Une personne qui manque de confiance en elle préfère ne pas agir plutôt que de prendre le risque de se tromper. Elle préfère se conformer à la pression de son entourage pour ne pas prendre le risque de déplaire. N’étant pas en mesure d’assumer ses choix, elle a tendance à déléguer son pouvoir de décision à autrui.

 

Pour aider le coaché à gagner en confiance en soi, et ainsi à être mesure de prendre des décisions puis d’assumer ses choix, les 3P est un outil couramment utilisé en coaching.

 

 

Les 3P dans un contexte d’aide à la décision

 

La notion des 3P est une notion d’analyse transactionnelle définie par Éric Berne. Elle signifie :

 

Puissance = Protections + Permissions

 

Le travail du coach personnel consiste ici à aider le coaché à se donner des permissions. Les permissions représentent le droit d’agir, d’essayer, d’oser, d’écouter ses envies, de se tromper. Mais pour prendre ses décisions en « sécurité », le coaché doit bénéficier de protections.

 

Les protections sont le fait d’être conscient des conséquences probables de ses choix et actes. Le coaching permet ici au coaché d’identifier des informations qu’il n’avait pas perçues dans un premier temps et d’approfondir ses réflexions.

 

La puissance arrive comme la synthèse des protections et des permissions. Dans son livre « coacher avec l’analyse transactionnelle », D. Chernet la définit comme « le résultat d’un sentiment interne de sécurité, de la conscience de ses possibilités, de ses compétences, de ses capacités ».

 

comment prendre une décision

 

S’autoriser à agir, être conscient de ses forces, de ses faiblesses et avoir suffisamment réfléchi aux conséquences probables de ses décisions sont ainsi aidants pour prendre des décisions éclairées. Nous avons précisé que cet outil provenait de l’analyse transactionnelle. Plus précisément, il fait référence aux états du moi.

 

Comment les « états du moi » peuvent-ils aider à la prise de décision ?

 

Comprendre les fondements des « états du moi ».

 

L’outil de coaching, ou plus exactement le concept des « états du moi » repose sur le principe qu’une personnalité est divisée en trois parties qui sont le « parent », « l’adulte » et « l’enfant ».

 

Le « parent » fait référence aux interdits, pensées, émotions que nous avons hérités de notre environnement et notamment des personnes ayant eu une autorité sur nous. « L’adulte » est la partie rationnelle de notre personnalité. C’est celle qui est capable d’utiliser les informations à la fois internes (exemple, les émotions) et externes (exemple, les faits) pour prendre des décisions. « L’enfant » regroupe les expériences et comportements issus de l’enfance, mais également les émotions, sensations et besoins.

 

méthode décision

 

Chacun de ses états se décline en sous-états. Par exemple, l’état « parent » comprend le « parent normatif » et le « parent nourricier ». Si vous souhaitez approfondir cette question, nous vous invitons à vous reporter au site www.analysetransactionnelle.fr.

 

 

L’intérêt de cet outil en matière d’aide à la décision

 

Nous pensons que les « états du moi » présentent à minima trois intérêts en matière d’aide dans le processus décisionnel :

 

  • Identifier « qui » est au contrôle

L’effet miroir du coach, ses feedbacks et le travail d’introspection permettent au coaché une prise de recul sur ses attitudes et décisions. Cela lui permet notamment de savoir quelle partie de sa personnalité s’exprime. Le postulat de départ est qu’en comprenant l’origine de ses préférences le coaché a plus de maîtrise sur ses décisions.

 

  • Réduire les conflits internes

Aucun « état du moi » n’est meilleur qu’un autre. Par exemple, un « état adulte » qui occulterait complètement «l’état enfant » apparaîtrait comme froid et déconnecté de ses sentiments. Or, souvenons-nous du cas de Phineas Gage présenté au début de cet article : privée de sa capacité à ressentir ses émotions, une personne n’est plus apte à prendre des décisions pertinentes. Comprendre les différents « états du moi », leurs aspects positifs, leurs aspects négatifs et apprendre à les harmoniser permet d’éviter des états de conflits internes pouvant être paralysant lors d’une prise de décision.

 

  • S’autoriser à puiser dans son énergie enfant

Trop de contrôle et de maîtrise peuvent avoir pour conséquence un refoulement de « l’état du moi enfant ». Or « l’enfant », et notamment « l’enfant créateur », est la partie de la personnalité qui est reliée aux sensations, à l’intuition. En s’appuyant sur ses sensations, cette partie autorise les choix innovants, même s’ils peuvent dans un premier temps apparaître comme illogiques. C’est également cette partie de la personnalité qui permet de prendre des choix en réelle adéquation avec ses aspirations profondes. Elle doit néanmoins être régulée par les autres « états du moi » afin d’éviter des dérives.

 

coaching prendre décision

 

Ainsi, l’analyse transactionnelle permet au coaché une meilleure compréhension de ses mécanismes internes. Cette prise de recul facilite une prise de décision en conscience. Bien entendu, le concept des « états du moi » n’est pas le seul en matière d’aide au processus décisionnel. Surtout, il ne saurait pas remplacer le savoir-faire du coach expérimenté. Toute personne étant unique, une démarche de coaching ne peut qu’être personnalisée.

 

 

En conclusion, prendre une décision est une opération intime qui ne peut absolument pas être déléguée. Cependant, il est sain d’éprouver des doutes ou de l’anxiété lors de prise de décisions importantes. Dans ces conditions, l’accompagnement d’un professionnel permet une prise de recul et un travail de réflexion qui facilitent le processus décisionnel.

 

 

Nous espérons que cet article vous a plu et nous aurons plaisir à échanger avec vous.

 

 

                                                                                     

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